Pour ceux qui ne le savent pas: qu’est-ce qu’un étage d’injection ?
Entre la coiffe et le lanceur Angara-A5, qui a été amenée hier au complexe de lancement il y a un étage supplémentaire qui porte une dénomination variable: étage d'injection, bloc d'injection, étage accélérateur, etc...
Nous soupçonnons que tous nos lecteurs ne sont pas au courant : pourquoi les unités d'accélération sont-elles nécessaires et que sont-elles ? Nous avons décidé de vous le rappeler au cas où.
Qu'est-ce qu'un bloc accélérateur ?
Il est similaire à l’étage supérieur d’un lanceur, mais il est plus complexe.
La principale différence est que vous pouvez allumer le moteur-fusée plusieurs fois, en ajustant l'altitude, l'inclinaison et d'autres paramètres orbitaux.
Le plus souvent, l'étage d'injection est utilisé pour lancer des satellites en orbite géostationnaire.
Pour comprendre : si l'ISS est à 420 km au-dessus de la Terre, alors l'orbite géostationnaire est à plus de 35 700 km. On imagine bien qu'il faut un supplément de vitesse pour atteindre cette orbite.
Cela nécessite beaucoup de carburant. L'orbite est située dans le plan équatorial et les satellites doivent se déplacer de manière synchrone avec la planète – dans la même direction et à la même vitesse. Classiquement, ils « stationnent » en un point précis par rapport à la Terre, ce qui fait que vu du sol ils sont sensiblement à la même position dans le ciel (que les les paraboles peuvent être pointée dans cette direction. Et ils assurent, par exemple, la communication. Pour de tels lancements, des blocs accélérateurs sont nécessaires.
Le bloc « Orion », qui va être utilisé lors du lancement d'Angara (entre le 6 et le 10 avril) appartient à la famille DM des étages supérieurs.
À propos, le 26 mars 1974, il y a exactement 50 ans, le premier d'entre eux a lancé un prototype de l'appareil en orbite géostationnaire. Pour la première fois dans l'histoire de la cosmonautique russe.
Source: Energuya/Roscosmos; Crédits photographiques: TsENKI/Roscosmos