Arktika-M n°2: lancement le 16 décembre depuis Baïkonour
Travail sur le lanceur dans le MIK 31.
Le lancement du lanceur Soyouz-2.1b avec l'étage supérieur Fregat et le vaisseau spatial Arktika-M n°2 est prévu le 16 décembre à 10 h 17 min, heure de Paris.
Hier, dans le bâtiment d'assemblage et d'essais du site 31 du cosmodrome de Baïkonour, des spécialistes des entreprises de Roscosmos ont achevé l'assemblage général de la fusée spatiale Soyouz-2.1b avec le satellite hydrométéorologique Arktika-M n°2.
Aujourd'hui, la commission d'État a autorisé l'exportation et l'installation de la fusée sur le complexe de lancement du site 31 le 13 décembre.
Le lanceur Soyouz-2.1b a été fabriqué par le RKTs Progress, l'étage supérieur Fregat et le satellite Arktika-M n°2 ont été fabriqués par NPO. Lavochkine.
Le vaisseau spatial Arktika-M n°2 est conçu pour surveiller la situation hydrométéorologique dans la région arctique et les territoires adjacents, contrôler la situation héliogéophysique dans l'espace proche de la Terre, relayer les signaux des balises de secours du système international de recherche et de sauvetage par satellite COSPAS-SARSAT et informations provenant des plateformes de collecte de mesures automatiques de données Roshydromet, y compris celles situées dans la région arctique.
Le premier satellite Arktika-M a été mis en orbite en février 2021 et, après des essais en vol en septembre 2021, a été mis en service dans le cadre du système spatial hydrométéorologique hautement elliptique Arktika-M. La présence du vaisseau spatial Arktika-M n°2 dans le système fournira une vue continue 24 heures sur 24 du territoire nord de la Russie et de la région arctique par deux satellites, qui se remplaceront alternativement dans les sections de travail du orbite.
En mai 2023, Roscosmos et NPO Lavochkine ont conclu un contrat d'État pour moderniser le système Arktika-M afin d'augmenter sa constellation orbitale à quatre engins spatiaux.
La création et le lancement des satellites Arktika-M n°3, n°4, n°5 et n°6 sont prévus jusqu'en 2031.
Cela permettra de réduire de moitié le temps entre des relevés de la région polaire et de faire des observations de la zone requise sous différents angles, ainsi que de détailler les prévisions météorologiques à très court terme, d'augmenter l'efficacité de la détection et de la surveillance des phénomènes naturels dangereux et situations d'urgence et accroître la précision de l'identification des nuages au-dessus des couvertures de neige et de glace et de la détermination de leurs caractéristiques dans la région arctique et ses environs.
Source et crédits photographiques: TsENKI/Roscosmos
Assemblage du composite supérieur et du troisième étage.
Assemblage final de la fusée.
Mise en place des gaines de thermo-régulation en vue de l'exportation vers le pas de tir.