Un simulateur d’apesanteur pour l’entraînement des cosmonautes à base d’exosquelette et de casque VR

Le Center for Simulator Building and Personnel Training a reçu un brevet pour un simulateur pour cosmonautes, qui, à l'aide d'un exosquelette et de la réalité augmentée, simulera l'apesanteur pour se préparer aux activités dans l'espace. Ceci est indiqué dans un brevet délivré par l'Institut fédéral de la propriété industrielle.

"L'invention concerne la section de la cosmonautique habitée et est destinée à former les équipages des stations spatiales internationales (ISS) et des engins spatiaux de transport (TPK) pour l'activité dite intra-spatiale tout en simulant l'apesanteur en orbite terrestre sur Terre", indique le document.

Le brevet précise que le simulateur doit être constitué d'un exosquelette de membre supérieur, d'un casque de réalité virtuelle, de gants avec retour de force tactile, d'un système informatique, d'un contrôleur, d'un casque, d'un poste de travail et d'un ensemble de capteurs médicaux.

On suppose que le cosmonaute, venant à l'entraînement, fixera l'exosquelette sur la ceinture scapulaire et les bras. Ensuite, il sera placé sur le lieu de travail dans une position correspondant à la posture de l'élaboration d'une opération spécifique. Ensuite, il connecte un casque, des gants, des câbles, après quoi, pour le cosmonaute, est généré un monde interactif virtuel - un vaisseau spatial habité ou un module de station orbitale.

Pendant l'entraînement, les informations audio et vidéo envoyées au casque et au casque VR correspondront aux opérations effectuées, et à l'aide de gants de rétroaction, l'astronaute ressentira l'impact sur ses doigts lorsqu'il «appuiera» sur les boutons virtuels. "Dans le même temps, l'exosquelette des membres supérieurs réduit la charge sur les muscles et les articulations des mains, allégeant quelque peu et facilitant leurs mouvements", indique le document.

La présence de capteurs de contrôle médical "permet d'identifier en temps opportun les états psychophysiologiques d'un cosmonaute entraîné dangereux pour la santé et de recommander à l'instructeur d'arrêter l'entraînement".

Source: TASS

Vu le poids sur Terre du scaphandre un "portique" le soutient avant qu'il ne soit accrocher à un système complexe de suspentes mimant l'apesanteur. Ce genre de système mime l'effet de l'apesanteur sur le comportement du corps entier mais pas sur les bras et les mains. Image d'archive du TSPK.