Kourou: le lanceur et ses satellites sont sur le pas de tir

Une image très semblable à ce que l'on voit sur les cosmodromes russes mais nous sommes à Kourou: le lanceur Soyouz sort du MIK.

Le dernier lancement de l'année pour Arianespace sera un lancement Soyouz le 17 décembre.

Le 12 décembre le lanceur a été transporté sur la pas de tir ELS du Centre Spatial Guyanais.

Ce sera un mission multiple puisque Soyouz STA devra mettre en orbite (SSO, orbite synchrone du Soleil) plusieurs satellites: COSMO-SkyMed Second Generation (Italie), CHEOPS (Satellite de caractérisation des exoplanètes de l'ESA, et trois satellites additionnels: OPS-SAT, EyeSat pour le CNES et ANGELS pour Tyvak au travers de l'ESA.

Pour l'aider dans son travail, Soyouz STA sera accompagné de l'étage d'injection Fregat-M à qui revient la mission de dispatcher les différents satellites.

Le composite supérieur (étage Fregat-M, satellites et coiffe) a rejoint le 13 décembre le lanceur dans la tour de service mobile afin de les accoupler verticalement, ce qui a été fait le 14 décembre.

Quelque images commentées ci-dessous de l'installation du lanceur sur le pas de tir

Sources: Roscosmos; Crédits photograpiques: Arianespace/ESA/CNES

Le lanceur, sur son transporteur, est poussé vers le pas de tir. Il y a même les étoiles peintes, une pour chaque lancement: nous en sommes au 23ème depuis ce pas de tir. La 23ème étoile sera ajoutée après le lancement.

Pourtant à Kourou le processus est différent de celui en Russie: le lanceur rejoint le pas de tir sans sa charge utile qui le rejoindra après et assemblée à son sommet, donc verticalement contrairement à la pratique d'assemblage tout vertical russe habituelle. Autre caractéristique de la Guyane: il pleut souvent et le pas de tir est souvent humide.

Malgré ces différences, la tradition d'accompagner à pied le lanceur vers le pas de tir est respectée.

On dirait qu'il manque quelque chose à la fusée...lorsque celle-ci n'a pas sa charge utile.

Une fois les mats rabattus sur le lanceur la tour mobile va venir recouvrir l'ensemble.

Pendant ce temps, sur le stand de préparation du composite supérieur, en tous points semblable à ceux rencontrés dans les MIK russes, le composite supérieur est préparé.

Une fois prêt, le composite va, lui aussi, être convoyé vers le pas de tir.

Hissé au sommet de la tour le composite supérieur est déposé à l'extrémité supérieure du lanceur.