Alexandre Gorbounov: quand c’est fini c’est pas fini…
Préparation pour le circuit du rover piloté.
Alexandre Gorbounov est revenu d'un vol spatial le 19 mars 2025. Quelques jours plus tard, il est arrivé à la Cité des étoiles pour suivre une rééducation. Lors de son adaptation aux conditions terrestres, le cosmonaute participe à des activités de recherche scientifique.
Le 2 avril 2025, dans le cadre de l'expérience Constellation, Alexandre a contrôlé un véhicule le long d'une trajectoire donnée dans une combinaison spatiale Sokol.
Selon le scénario, la piste est divisée en sept sections ; en le parcourant, il faut faire des virages de difficulté variable, se diriger vers un point de contrôle, prendre un objet et faire demi-tour, contourner des obstacles et effectuer un certain nombre d'autres éléments.
Ce travail est réalisé dans le but d’analyser comment les facteurs liés à l’apesanteur affectent la capacité d’une personne à se déplacer, à utiliser des équipements et à effectuer diverses tâches.
Au cours de l'étude, des données de base avant et après le vol sont prises : les valeurs des paramètres physiologiques du cosmonaute, les paramètres techniques du véhicule, ainsi que le temps de passage des différentes sections d'un itinéraire spécial et le nombre d'erreurs sont enregistrés en continu.
L’objectif de l’expérience Constellation est d’évaluer la faisabilité de la réalisation d’activités d’opérateur complexes après avoir terminé un vol spatial.
Ceci est particulièrement important dans le contexte de la préparation à l’exploration prospective des surfaces de la Lune, de Mars et d’autres objets du système solaire.
Source: TsPK/Roscosmos; Crédits photographiques: Andreï Shelepine/TsPK/Roscosmos
On ferme le casque et c'est parti.
Ouvrir une écoutille et saisir un objet.
Il faut ensuite se déplacer jusqu'au point suivant.
Il faut ensuite se déplacer jusqu'au point suivant.
Le circuit est tracé sur le sol de la salle d'une centrifugeuse du TsPK.
On dépose l'objet précédemment récupéré, dans un module sensé être présent sur le sol planétaire.
Et c'est reparti pour la suite du circuit.
IL faudra de nombreux vols de longue durée pour que les données obtenues puissent indiquer dans quelle mesure l'agilité des cosmonautes est ou non impactée par la durée du voyage en apesanteur (6 à 9 mois sur l'ISS par exemple).