Soyouz MS-26 s’amarre automantiquement au module Rassvet de l’ISS

Voyez-vous Soyouz MS-26 sur cette image? Non ce n'est pas une poussière... Le vaisseau vu depuis l'ISS.
Soyouz MS-26 s'est arrimé, en mode automatique, au module Rassvyet du segment russe de l'ISS.
Il arrive souvent que le moment même de l'amarrage d'un vaisseau spatial habité se produise dans « l'ombre » cosmique - pendant une période où les rayons du soleil n'éclairent pas la station.
En substance, ce n’est pas critique du tout. Avant l'amarrage, le vaisseau spatial et l'ISS sont séparés d'environ 200 mètres. Et même si les cosmonautes doivent procéder à un arrimage manuel, la lumière du "phare" du Soyouz sera suffisante pour l'opération.
Mais il vaut mieux effectuer le « survol » de la station à la lumière du Soleil.
Le survol s'effectue à une distance d'environ 400 mètres de la station, car lorsque le navire entre sur l'orbite souhaitée et « rattrape » l'ISS, il doit encore se trouver devant un module spécifique. Le Soyouz doit se positionner clairement en face du port d'amarrage et ce n'est qu'à ce moment-là que l'autorisation d'amarrage est donnée.
Cette fois-ci le trajet Terre - ISS c'est réalisé en 2 orbites soit donc environ 3 heures et 10 minutes ! Et tout ça en mode automatique.
Source: Energuya/Roscosmos; Crédits photographiques: Roscosmos et NASA

Ce que voient les cosmonautes sur l'écran du Soyouz.Sans doute un peu mieux car l'image a, ici, été transmise. Et puis le commandant de bord a aussi le périscope à sa disposition.

Le vaisseau approche et il est maintenant clairement visible depuis l'ISS (et oui, ici il y a des poussières sur la caméra).

Survol de l'ISS par Soyouz MS-26 qui vient se placer dans l'axe du port d'arrimage. Remarquez, en bas à droite, la seconde image fournie par le module Rassvyet qui voit Soyouz MS-26 approcher.