Début d’assemblage de la maquette Angara-NZh pour les tests du complexe au sol
Le bloc central (URM-1) de l'Angara-NZh.
Au cosmodrome de Vostochny, des spécialistes du TsENKI ont commencé l'étape suivante des tests complets à l'aide de l'Angara-NZh, une maquette du lanceur Angara-A5.
Les blocs des trois étages du lanceur ont été retirés du stockage, transportés vers le bâtiment d'assemblage et d'essai et installés sur les berceaux, conçus pour fonctionner avec la fusée Angara.
Selon le calendrier des tests, les spécialistes commenceront à assembler le premier élément (central) sur un banc tournant.
Ce mécanisme d'assemblage vous permet de fixer séquentiellement les modules, en tournant l'unité pas à pas. Le bloc central du deuxième étage de la fusée est installé au centre du "tambour" et, en le faisant tourner progressivement autour de l'axe transversal, les blocs latéraux du premier étage y sont amarrés.
Auparavant, le stand [à vide] a passé avec succès les tests, maintenant le premier assemblage de l'Angara doit être effectué dessus.
Angara-NZh (liquide au sol*) est une copie grandeur nature du lanceur de classe lourde Angara-A5, conçu pour tester la préparation d'une fusée standard pour le lancement et la certification du complexe de fusées spatiales Amour** en cours de création au Vostochny cosmodrome.
Source et crédits photographiques: TsENKI/Roscosmos
*NZh correspond à une maquette dont les fonctions électriques et des canalisations sont fonctionnelles mais dont les moteurs eux ne sont que des équivalents dimensionnels
**Amour est ici le nom du projet du complexe de lancement pour Angara à Vostochny. A ne pas confondre avec le futur lanceur Amour-SPG (parfois nommé Soyouz-SPG) au méthane et dont le premier étage sera récupérable. Le nom provient du fleuve Amour qui sépare en Extrême-orient la Russie et la Chine, non loin du cosmodrome Vostochny.
Le bloc central (URM-1) de l'Angara-NZh (encore appelé second étage car il continue de fonctionner après la séparation des blocs latéraux).
Ce bloc va être transporter vers le hall central du MIK où va se faire l'assemblage final. A gauche un URM du premier étage protégé par une bâche.
Le bloc central qui va être transféré. Notez au fond d'errière la séparation blanche, la chambre à vide pour tester l'étanchéité des vaisseaux et modules habités.
Le bloc central se dirige vers le hall principal du MIK de Vostochny. On remarque la canalisation qui conduit l'oxygène liquide au moteur en contournant le réservoir de kérosène.
Le module central arrive dans le hall central du MIK. Il a traversé la galerie de transbordement.
Le corps central de l'Angara-NZh dans le hall principal du MIK. Au fond à droite le zone d'assemblage du lanceur Soyouz.
Le corps central (second étage) et au premier-plan, le troisième étage (initialement nommé URM-2).
D'un point de vue différent.
Le troisième étage (URM-2). Le nom d'URM-2 (pour Unité universelle de fusée) avait été donné car ce module devait être...universel donc être aussi utilisé sur la version légère de l'Angara 1.2. Il s'est avéré contre productif pour les performances et Khrounichev a développé un étage spécifique, de même diamètre que l'URM-1, pour la version légère.
Vue d'ensemble du hall principal d'assemblage final des lanceurs au cosmodrome Vostochny. Au fond à gauche, le système de transport (pour l'exportation vers le pas de tir) et d'érection des lanceurs Soyouz ou Angara face à la porte de sortie. A droite au fond, la zone d'assemblage Soyouz. Au premier-plan la zone d'assamblage Angara.