1, 1, 3 et 10…

La suite de chiffres dans le titre correspond aux valeurs relatives des budgets spatiaux des principaux pays jouant des rôles importants dans les activités spatiales.

Il s'agit de chiffres approximatifs car une partie des activités spatiales est de nature militaire et revêt probablement un aspect confidentiel. Néanmoins les valeurs permettent de se faire une idée réaliste des budgets relatifs.

Le "1" correspond aux moyens disponibles pour la Russie, non loin du "1" de l'Europe (ESA) qui cependant est peut-être un peu supérieur. Vient ensuite le budget de la Chine, 3 fois plus important que ces premiers acteurs. Enfin tout en haut de l'échelle arrivent les USA avec un budget 10 fois supérieur à celui de la Russie.

Il est bon de garder en tête ces chiffres lorsqu'on tente de comparer par exemple les réalisations de la Russie avec celles des USA: on ne fait pas la même chose lorsqu'on a 10 fois moins de financements. On comprend alors que le Russie doit faire des choix, si possible judicieux, dans ses programmes spatiaux. Clairement des vols habités vers la Lune sont inaccessibles à la Russie, à moins de s'allier avec d'autres nations.

C'est d'ailleurs, peut-être, ce qui se dessine pour le futur avec le début de coopération entre la Russie et la Chine pour l'exploration lunaire (projet ILRS - International Lunar Research Station). Tout dépendra de l'évolution géopolitique.

Pour sûr, une présence humaine durable sur, ou/et autour de, la Lune ne pourra exister sans une (ou des) collaboration(s) internationale(s) au vu des coûts extrêmement importants d'une telle présence. Même les USA n'en sont probablement pas capables. Alors ne parlons pas de Mars.

Rédaction de Kosmosnews.fr