Mise au point d’un moteur électromagnétique pour désorbiter les Glonass usagés

Une image d'artiste d'un satellite Glonass de la série K ©Reshetnyov.

La société "Information Satellite Systems nommé d'après l'académicien M. F. Reshetnyov" (développeur des satellites "Glonass") a breveté un moteur électromagnétique qui permettra de désorbiter des engins spatiaux qui ont fait leur temps. Cela découle d'un brevet d'invention publié par l'Institut fédéral de la propriété industrielle.

"Le moteur spatial électromagnétique, qui convertit directement l'énergie électrique d'une source de courant continu à bord du vaisseau spatial (SC) en énergie cinétique, contient des dispositifs d'induction (ID) situés à parts égales sur deux plates-formes, fixées sur des sièges diagonalement opposés du corps du SC par rapport au centre de masse du SC au moyen de barres", indique le document.

Comme spécifié dans le brevet, l'invention est destinée principalement au retrait des engins spatiaux usés des orbites de travail dans les couches denses de l'atmosphère. "C'est-à-dire qu'il fait référence à des méthodes et à des dispositifs pour nettoyer l'espace proche de la Terre des débris spatiaux", y est-il écrit.

On suppose que l'électroaimant du moteur interagira avec le champ magnétique terrestre. Il ne peut produire un flux magnétique que dans une seule direction. La consommation d'électricité, selon le brevet, devrait être non critique pour le système d'alimentation électrique du satellite et avoir une poussée qui permettra d'achever le processus de rétraction de l'engin spatial dans les couches denses de l'atmosphère en six mois - un an à partir du moment où le décision a été prise de mettre fin à son existence active.

"Il sera possible d'emmener des engins spatiaux depuis des orbites moyennes, où se trouvent des satellites de navigation mondiaux tels que GLONASS et GPS, vers des orbites d'élimination proches de la Terre", souligne le document.

Désormais, les satellites Glonass se trouvent dans trois plans orbitaux sur une orbite circulaire d'une hauteur de 19100 km. Les appareils de navigation usagés restent dans l'espace, se transformant essentiellement en "déchets" spatiaux.

Source: TASS