La mission russe sur Mars aura besoin d’une nouvelle plate-forme d’atterrissage

La plateforme d'atterrissage chez NPO Lavoctchkine initialement prévue pour ExoMars 2022. Image d'archives.

Une nouvelle plateforme d'atterrissage devra être fabriquée pour mener à bien le programme russe d'exploration de Mars après le refus de l'Agence spatiale européenne de mettre en œuvre le projet commun ExoMars 2022 avec Roscosmos.

Actuellement, le module d'atterrissage russe avec la plate-forme d'atterrissage "Kazachok" est situé en Europe. En raison du manque de communication aérienne, il n'est plus possible de le renvoyer sur le territoire de la Russie.

Pour le programme martien russe, il sera nécessaire de créer une nouvelle plate-forme d'atterrissage, car la plupart des unités et des instruments de la plate-forme existante épuiseront limite de validité de stockage au sol.

Le lancement de la station interplanétaire automatique russo-européenne ExoMars 2022 vers Mars était prévu entre le 20 septembre au 1er octobre 2022 depuis le cosmodrome de Baïkonour par le lanceur Proton-M avec l'étage supérieur Breeze-M.

Après que l'Agence spatiale européenne ait refusé de mettre en œuvre ce projet, Dmitry Rogozine, directeur général de Roscosmos, a annoncé que la Russie mettrait en œuvre de manière indépendante le programme martien en lançant le module d'atterrissage avec le lanceur Angara depuis le cosmodrome de Vostochny.

Source et crédit photographique: Roscosmos