Projet Constellation: bientôt l’usage d’un hélicoptère

Depuis plusieurs années, les cosmonautes du détachement de Roscosmos participent à des recherches pour déterminer comment les facteurs du vol spatial (notamment l'apesanteur) affectent leurs activités d'opérateur.

Des travaux de recherche « Constellation » sont menés au Centre d'entraînement des cosmonautes (TsPK) depuis 2013, c'est-à-dire des expériences avant et après vol avec la participation de cosmonautes qui volent. L'objectif principal de l'expérience est d'étudier les capacités d'une personne lors de vols dans l'espace lointain [donc passant forcément beaucoup de temps en apesanteur] à travailler sur les surfaces de la Lune et de Mars.

Cette semaine, le cosmonaute de Roscosmos Alexandre Misourkine a participé à des recherches en amont [de son prochain vol] sur le simulateur spécialisé Vykhod-2. Il a effectué des opérations liées à la sortie [fictive] vers la surface d'une autre planète : ouvrir une trappe de sortie, se déplacer, monter et descendre des escaliers, travailler avec un outil. Les experts ont évalué dans quelle mesure il est capable de contrôler les systèmes de sa combinaison spatiale et d'autres équipements dans le processus de sas et d'activités extravéhiculaires. Les données seront comparées avec celles enregistrées après le vol.

Une autre étude pré-vol qu'Alexandre Misourkine a réalisée est liée au contrôle des hélicoptères. Dans le cadre de l'expérience "Constellation - LM-21/22", les spécialistes du TsPK ont commencé à développer des technologies pour un atterrissage habité futur de cosmonautes sur la Lune en utilisant un hélicoptère comme simulateur dynamique. Le commandant d'équipage du VC-20 a pratiqué ces techniques de descente et d'atterrissage, et à la veille de l'expédition vers l'ISS, il a participé à une étude pré-vol.

L'entraînement en hélicoptère est l'une des nouvelles directions de l'expérience Constellation. Les cosmonautes passent tous par les mêmes étapes expérimentales après leur vol dans l'espace pour comparer leurs indicateurs de performance. Ainsi, Alexandre Misourkine peut devenir le premier participant à une expérience de contrôle d'hélicoptère après vol. Il doit également maîtriser un simulateur de véhicule pour se déplacer à la surface de la Lune. Le stand dynamique, qui reprend les paramètres de base des rovers lunaires, a été développé au TsPK.