Séquence « people »: Dmitry Rogozine présente l’endroit où il vit quand il est à Vostochny
Le "chalet" où Rogozine et les autres dirigeants des firmes spatiales russes demeurent lors des lancements.
Dans deux posts sur Twitter, le DG de Roscosmos a partagé en photos l'endroit où il vit et le lieu où il travail lorsqu'il est en déplacement au cosmodrome de Vostochny.
C'est l'occasion d'avoir de se faire une idée sur l'environnement de travail à Vostochny.
"C'est mon lot : un bureau avec un lien de communication et une console de travail, ainsi qu'une petite chambre", a écrit Rogozine sur sa page Twitter.
Les publications sont accompagnées de photographies du "chalet" et de centre d'ingénierie.
Le chef de Roscosmos vit dans l'une des trois maisons d'hôtes, où résident (au moment des lancements) les dirigeants des principales entreprises de fusées et d'espace.
"Le Centre d'Ingénierie est situé à côté du Complexe Technique (MIK) du cosmodrome de Vostochny. Ici, j'ai deux salles contiguës : pour les réunions et un centre de contrôle de lancement, où toutes les informations télémétriques sur le fonctionnement du lanceur sont affichées sur les écrans", a déclaré le directeur général de la société d'État.
Alors allons-y pour une petite visite comme si on y était...
Sources et crédits photographiques: Compte Twitter de D Rogozine et Compte Twitter de D Rogozine
Le bureau de Dmitry Rogozine "chez lui" à Vostochny. Au fond, la chambre.
Le Centre d’ingénierie de Vostochny. Là c'est vraiment pour le travail et non le repos.
Le Centre d'ingénierie est situé non loin du MIK du cosmodrome. Photo prise depuis le Centre d’ingénierie.
Le bureau pour les réunion en petit comité, dont la disposition en T est un classique du monde russe. Au mur un plan du cosmodrome et des alentours.
A côté une salle qui permet de suivre les lancements avec la télémétrie. C'est indiqué: Centre de contrôle de vol du lanceur (RH Raketna-Nositel). Sur les écrans (de gauche à droite) la télémétrie, la vidéo du lancement et les données balistiques. Au moment de la prise de vue l'écran central affichait les chiffres de la pandémie en Russie. Plus intéressant, sur le mur de gauche figure un plan du pas de lancement Soyouz (1S) avec différents disques de couleurs: il s'agit des trois zones de risque en cas d'explosion du lanceur. La solidité de construction a été déterminée par ces zones d'impacts. On voit que le MIK n'est pas dans la zone d'impact verte (donc impact le plus faible). Il devrait donc survivre à un tel accident...