L’ambassadeur des Émirats Arabes Unis a rendu compte des progrès accomplis pour un accord sur le pas de «lancement de Gagarine»

Le pas de lancement "Gagarine start" à Baïkonour.

Le pas de lancement "Gagarine start" à Baïkonour ©RIA Novosti / Sergueï Mamontov. mage d'archives.

On en a déjà parlé ici: que va devenir le célèbre pas de lancement "Gagarine start"?

Maintenant qu'on peut le visiter virtuellement (voir ici) on aimerait aussi qu'il reprenne du service. Mais pour cela il faut le moderniser pour le rendre fonctionnel pour la version 2 du lanceur Soyouz. Datant de 1957, il est le plus vieux du cosmodrome, et même si de nombreuses modifications ont eues lieu au cours des décennies, le complexe nécessite le changement du matériel électronique pour passer à la numérisation.

Cela implique un coût que devraient partager trois pays: Russie, Kazakhstan et Emirats Arabes Unis. Oui mais cela nécessite un accord au niveau des gouvernements. Sans doute pas tellement sur le principe du coût de la mise à niveau, mais plus probablement sur les conditions d'exploitation future. En effet, si le Kazakhstan et Les EAU auront ainsi un accès à l'espace, il reste qu'ils seront évidemment dépendants de la production du lanceur russe. Cela explique sans doute les délais observés.

Les EAU ont fait des progrès dans la conclusion d'un accord trilatéral sur la modernisation de la première rampe de lancement du cosmodrome de Baïkonour («lancement de Gagarine») et comptent sur sa signature rapide. Cela a été annoncé dans une interview accordée à TASS par l'ambassadeur des Émirats arabes unis en Fédération de Russie, Mohammed Ahmed Al-Jaber.

Le diplomate a noté que les EAU sont très intéressés par tout ce qui concerne le développement des hautes technologies. «Le développement (modernisation et exploitation du complexe de lancement Gagarine conjoint du lancement, le site d'où Youri Gagarine a décollé en 1961, fait partie des efforts des EAU dans cette direction», a déclaré Al-Jaber.

Il a ajouté qu'à ce stade, des travaux sont en cours pour s'entendre sur un projet d'accord entre les gouvernements de la Russie, des Émirats arabes unis et du Kazakhstan.

Al-Jaber a souligné que les EAU s'efforçaient de jouer un rôle important dans l'espace, ainsi que de développer leur personnel en coopération avec des partenaires, dont la Fédération de Russie. Selon lui, tout cela est fait au profit de l'humanité. L'ambassadeur a noté que la mission d'exploration des émirats sur Mars est un excellent exemple dans ce domaine.

Source: TASS