Le lanceur Soyouz pour le satellite militaire français CSO-2 sur le pas de tir à Kourou
Les derniers préparatifs sont maintenant en cours pour le vol de fin d'année d'Arianespace au départ de la Guyane, avec le satellite d'observation de la Terre CSO-2 encapsulé dans sa coiffe et le lanceur Soyouz positionné sur la rampe de lancement.
La mission du 28 décembre utilise une version ST-A du lanceur Soyouz, avec une charge utile totale estimée à 3 723 kg. Le décollage est prévu à 13 h 42, heure locale.
Désigné Vol VS25 dans le système de numérotation d'Arianespace, il s'agira du 25e lancement d'un Soyouz de Guyane depuis son introduction au Spaceport en octobre 2011, avec CSO-2 à déployer au cours d'un vol d'une durée d'environ une heure.
Le Soyouz a été transféré aujourd'hui du bâtiment d'intégration MIK au complexe de lancement ELS, situé dans le secteur nord-ouest du port spatial près de la ville de Sinnamary. En utilisant les procédures employées pour le lanceur de construction russe depuis qu'il a inauguré l'ère spatiale, le lanceur Soyouz déplacé horizontalement sur un système de rails à bord d'un transporteur-érecteur. Une fois dans la zone de lancement, il a été soulevé en position verticale au-dessus du carneau et a été protégé par la portique mobile spécialement conçu.
Cela ouvre la voie à la prochaine étape: la mise en place de la charge utile de la mission sur le lanceur.
Plus tôt dans les préparatifs du vol VS25, le satellite CSO-2 a été ravitaillé dans l'installation de préparation de la salle blanche S3B du port spatial et intégré sur l'étage supérieur Fregat du lanceur Soyouz. Cela a été suivi par l'encapsulation du composite CSO-2 / Fregat avec la coiffe de Soyouz ST de 11,4 mètres de haut. La coiffe est ornée d'un décalque stylisé symbolisant le satellite de 3 560 kg en orbite avec ses quatre panneaux solaires déployés, ainsi qu'avec les logos des principaux participants au programme CSO-2.
Arianespace placera CSO-2 en orbite héliosynchrone pour l'agence spatiale française CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) et la DGA (Direction générale de l'armement), pour le compte du ministère de la Défense.
Source et crédits photographiques: Arianespace/CNES/CSG/DGA