L’hydrolaboratoire du TsPK poursuit ses tests

Andreï Borisenko se prépare à rentrer dans le scaphandre Orlan spécial hydrolaboratoire.

L'hydrolaboratoire du TsPK, qui a repris ses activités après plusieurs années de réfection, continue de tester un par un le bon fonctionnement des systèmes.

D'une certaine façon les entraînements à la sortie dans l'espace ouvert dans ce type de bassin est aussi compliqué et dangereux qu'une vraie sortie dans l'espace: il faut assurer le même fonctionnement sans défaut des systèmes de survie des cosmonautes.

Bientôt, au mois de juillet prochain, l'hydrolaboratoire sera utilisé pour préparer les sorties des cosmonautes de la mission 65 de l'ISS et en particulier les tâches à accomplr dans le cadre de l'arrivée l'année prochaine du module "Naouka". Car il ya toujours, quand un nouveau module arrive, le besoin de réaliser des connexions de câble à l'extérieur de la station.

Andreï Borisenko, cosmonaute chevronné, a donc participé, avec un membre du staff du TsPK (Anatoly Panine), et comme testeurs, à une "sortie dans l'espace" à l'hydrolaboratoire.

Selon lui: "Il est plus facile de travailler dans l'espace. Le sentiment de facilité à travailler en orbite vient du fait que nous passons beaucoup de temps ici - en formation."

Valery Nesmeyanov, instructeur du département de formation extrême du TsPK, a parlé des tâches effectuées par le cosmonaute le 19 juin: "Afin d'intégrer le module Science à l'ISS, cinq câbles ont été posés qui étaient responsables de son électricité et de ses communications." Il a également expliqué que des difficultés des tests sous-marins ne sont pas exclues du fait que le développement des tâches dans les conditions d'apesanteur simulées a été effectué après un long arrêt de l'hydrolaboratoire. "De plus, Andreï Borisenko et Anatoly Panine ont été sous pression pendant environ cinq heures. Alors que la durée moyenne de la formation dans la combinaison spatiale Orlan prend environ trois heures et demie", a ajouté Valery Nesmeyanov. "Malgré cela, les testeurs ont fait face à toutes les tâches.". Il compare le travail dans une combinaison spatiale avec le sport, qui nécessite à la fois de l'endurance et des charges de puissance: "C'est un travail physique difficile. Imaginez: vous courez un marathon de 42 kilomètres et faites de l'haltérophilie pendant cette course!".

Une sortie dans l'espace est modélisé à 90% dans l'hydrolaboratoire. Il s'agit d'un outil unique pour préparer l'activité extra-véhiculaire, qui permet de préparer les cosmonautes avec une haute qualité.

Sources: TsPK et Roscosmos

Anatoly Panine, testeur du TsPK, entre dans le scaphandre.

Un opérateur surveille les opérations de surface, mais aussi en profondeur grâce à une image de caméra, depuis le bord du bassin.

Le cosmonaute évolue aux abords des modules de l'ISS (modèles immergés) sous la surveillance de plongeurs.

Un opérateur coordonne les activiéssous l'eau avec une vision directe à travers un hublot et gràce à diverses images vidéo. Notez à droite la présence d'Oleg Kononenko, chef du groupe de cosmonautes de Roscosmos.

Il est aussi possible de communiquer visuellement avec les plongeurs à travers des hublots en profondeur.

Les activités sont supervisées par le directeur général du TsPK, Pavel Vlassov.