L’état du segment russe de l’ISS examiné d’ici 2021

Le segment russe en 2019. By Description et annotations bpar Penyulap, à partir d'un travail réalisé par Craigboy, image originale de Leebrandoncremer - http://spaceflight.nasa.gov/gallery/images/shuttle/sts-135/html/s135e011857.html, CC BY-SA 3.0, Link

Selon le site des marchés publics russe, Roscosmos a publié un appel d'offre pour l'examen de l'état fonctionnel et structural du segment russe de l'ISS.

Pour cela 1,05 milliards de roubles seront attribués pour la période 2019-2021.

Il s'agit de faire un bilan de l'état de la station (partie russe) et de voir les conditions de son utilisation en sécurité si l'on doit étendre son utilisation au-delà de 2024.

En effet les pays se sont accordés (Russie, USA, Europe, Japon Canada) pour de fait étendre l'utilisation de l'ISS au moins jusqu'en 2024. Après, cela reste l'incertitude. En particulier du côté des USA où le gouvernement n'est pour l'instant pas très enclin à cette extension. Du côté européen c'est aussi l'incertitude, principalement politique et financière.

Côté russe, par contre il ne fait aucun doute que l'extension de la vie de l'ISS est attendue car elle fait partie de la vision de Roscosmos: l'ISS comme base de départ pour explorer la Lune, voire au-delà. Ils ont même affirmé que, sans les américains, ils avaient l'intention de conserver le segment russe, détaché du reste de la station. D'autant que 3 autres modules russes restent à mettre en place.

Traditionnellement, les russes progressent toujours par petites évolutions du matériel spatial, n'abandonnant un matériel que s'il est vraiment inutilisable ou trop cher à exploiter.

Reste tout de même à vérifier que la structure du segment russe peut être exploitée sans risque jusqu'en 2030. C'est l'objet de cet appel d'offre.

Et il restera aussi, comme dans les autres pays, à obtenir les financements nécessaires à son exploitation.

Source: TASS et crédit photographique ci-dessous: Roscosmos

Les futures additions au segment russe de l'ISS: Le laboratoire multifonctionnel (en haut à droite), le module universel d'arrimage (en bas à droite) et le module de science et d'énergie (à gauche).