Spektr-RG a déjà obtenu la carte d’un tiers du ciel

La carte (partielle) du ciel dans le domaine des rayons X obtenue par Spektr-RG ©IKI.

Voici des nouvelles de Spektr-RG le satellite d'astrophysique russo-allemand.

L'observatoire orbital russe Spektr-RG a construit une carte (dans le domaine des rayons X) d'un tiers du ciel entier. En particulier, l'appareil a reçu des images de l'objet le plus brillant de la constellation de Cassiopée.

Au total, Spektr-RG a enregistré plus de 95 000 sources de rayonnement X. C'est six fois plus que le satellite allemand ROSAT dans la même zone du ciel en 1990.

Le télescope a enregistré la plus forte densité de sources de rayons X dans la région de la constellation des Poissons. Roscosmos a montré une image avec un amas de galaxies Abell 426 dans la constellation de Persée et le reste d'un flash de supernova (Cas A) dans la constellation de Cassiopée (voir l'illustration ci-dessus).

L'observatoire continue de scanner le ciel étoilé. La partie russe des données est traitée par des spécialistes de l'Institut de recherche spatiale (IKI) de l'Académie russe des sciences, des scientifiques de l'Institut allemand de physique extraterrestre de la société Max Planck travaillent sur la partie allemande.

Spektr-RG a été lancé le 13 juillet 2019 depuis le cosmodrome de Baïkonour. Il s'agit d'un projet conjoint russo-allemand, son objectif est de balayer le ciel dans une large gamme d'énergie avec une sensibilité et une résolution angulaire élevées. À bord de l'appareil se trouvent deux télescopes à rayons X: le russe ART-XC et l'allemand eROSITA.

Les astronomes s'attendent à ce que Spektr-RG fournisse des images uniques d'objets spatiaux jusque-là inconnus qui aideront à comprendre la nature de la matière noire et de l'Univers. Il s'agit du deuxième appareil de la gamme Spektr, qui se substitue au Spectra-R, dont la mission s'est achevée fin mai, dans le seul projet scientifique et spatial russe.

L'observatoire a transmis les premières données scientifiques à la Terre le 24 juillet 2019, un balayage complet du ciel a commencé en décembre de la même année.

Source: TASS