Simulateur du PTK Orël au TsPK: installation du module de commande
Le module de commande du PTK fait partie du complexe de simulation. Remarquez la possibilité de l'incliner jusqu'à 30° grâce au système de rotation visible sur la gauche. Sur cette image le PTK n'est pas incliné.
Aujourd'hui, les entreprises de l'industrie aérospatiale travaillent activement à la création de la Station orbitale russe (ROS). Son transport et son support technique devraient être effectués à l'aide d'un navire de transport habité avancé (PTK). Cela signifie que le Centre de formation des cosmonautes [TsPK] doit préparer les cosmonautes à travailler sur des équipements de nouvelle génération.
Le nouveau simulateur complexe est assemblé à partir de composants autonomes. Des éléments tels que le panneau de surveillance et de contrôle, les systèmes : alimentation électrique, contrôle psychophysiologique, simulation d'incendie, contrôle de la température, ainsi qu'un panneau médical et une communication de réparation et technologique ont déjà été créés et testés.
Des tests sont actuellement en cours sur l'un des éléments les plus significatifs du futur simulateur : le poste de travail de l'opérateur, qui est une maquette du véhicule de rentrée du PTK. Le poste de travail de l'opérateur PTK est une structure modulaire à ossature. Il est désormais déjà possible d'observer visuellement l'apparence du véhicule de retour d'un navire de transport habité.
Initialement, le navire a été conçu pour les vols vers l'orbite de la Lune, de sorte que ses caractéristiques structurelles et de résistance lui permettent de résister à des charges thermiques et dynamiques plus élevées, qui sont importantes lors du retour au stade de l'entrée dans les couches denses de l'atmosphère terrestre à la deuxième vitesse cosmique. Le nouveau navire peut accueillir quatre membres d'équipage pour un vol normal et peut accueillir deux membres d'équipage supplémentaires en cas d'urgence.
"Et nous pouvons dire que le PTK est l'un des engins spatiaux les plus récents qui incarne le plus moderne et le plus éprouvé : ce sont des installations informatiques embarquées, un système de survie, la possibilité de contrôler par le toucher, une précision d'atterrissage élevée, la sécurité requise et la fiabilité", a déclaré Oleg Blinov, spécialiste en chef du TsPK du contrôle sur simulateur.
Une caractéristique unique du nouveau simulateur est la création d'un positionnement pratique de l'opérateur dans l'espace grâce à l'inclinaison du compartiment de commande de 30 degrés par rapport à l'horizon.
Au début de l'année prochaine, les spécialistes prévoient d'équiper le simulateur PTK d'un complexe informatique, grâce auquel il sera possible de mettre en pratique les compétences de base liées au travail avec les éléments de surveillance et de contrôle, à l'aide desquels l'équipage contrôle les systèmes de bord, le mouvement et l'orientation en mode manuel, définit les modes et surveille l'état du vaisseau spatial.
L'objectif d'ici juin 2025 est de créer un simulateur PTK dans une configuration de 10 systèmes pour entraîner les principaux modes de vol d'un PTK sans pilote*.
Et puis le complexe sera modifié pour préparer les cosmonautes à un vol habité. Un simulateur entièrement intégré pour un navire de transport habité de nouvelle génération doit être prêt pour la formation de l'équipage au plus tard un an avant le lancement d'un véritable navire.
*[KN: un simulateur n'est pas seulement fait pour entraîner l'équipage, mais aussi les contrôleurs au sol.]
Source: TsPK/Roscosmos; Crédits photographiques: Andreï Shelepine/TsPK/Roscosmos
On perçoit bien la taille du PTK comparée à celle du simulateur Soyouz en arrière plan. Si le simulateur n'est, pour sa partie extérieure, qu'une grossière reproduction du vrai véhicule, certains équipements intérieurs, dont le mécanisme de la porte, sont conformes à la réalité.
L'accès qu'on voit sur cette image (à gauche), n'existera pas sur le vrai module de commande.
Les ingénieurs travaillent sur la mise en place du simulateur.