Test des panneaux solaires de Soyouz MS-26: un peu de soleil artificiel à Baïkonour

Soyouz MS-26 sur son stand dynamique de préparation.

Soyouz MS-26 sur son stand dynamique de préparation. Notez que le module (central) de retour ne porte pas encore sa protection thermique.

Un peu de soleil artificiel pour Soyouz MS-26...

Alors que les équipages de Soyouz MS-26 se préparent à rejoindre le cosmodrome de Baïkonour, dans le MIK 254 de ce cosmodrome il est temps de vérifier comment fonctionnent les panneaux solaires du vaisseau spatial.

Dans un stand spécial, plus de 100 lampes puissantes imitent la lumière du soleil et les batteries commencent à générer du courant électrique.

Lors de vols rapides (quelques heures), la puissance de la batterie est généralement suffisante, de sorte que les batteries chargées au sol suffisent.

Mais dans le cas d’un voyage plus long vers l’ISS (2 à 3 jours), il faudra plus d’énergie.

Alors, pendant que le vaisseau est en orbite, sa position par rapport au soleil change. Pour que les rayons frappent les batteries, une manœuvre distincte de rotation [surnommée "grill" ou "cuisson à la broche") du Soyouz est effectuée.

C'est un moment difficile pour les cosmonautes, qui ont désormais le temps de ressentir tous les avantages et surtout les inconvénients de l'apesanteur [la Terre passant régulièrement devant les hublots].

Source et crédits photographiques: Energuya/Roscosmos

Le réseau de lampes pour mimer la lumière du soleil.

Le réseau de lampes pour mimer la lumière du soleil (sur fond de cargo Progress en stockage).

Le réseau de lampes allumé, on teste l'efficacité de la conversion photo-électrique.

Le réseau de lampes allumé, et positionné devant l'un des panneaux solaires, on teste l'efficacité de la conversion photo-électrique.

Au tour du second panneau: pour cela le vaisseau a été tourné de 180°.

Au tour du second panneau: pour cela le vaisseau a été tourné de 180°.