Mission ISS-72: entraînement à l’approche manuelle vers l’ISS

Ivan Vagner jour ici le rôle de l'ingénieur de vol, placé dans le compartiment orbital du soyouz. On remarque la présence du laser à impulsions (devant ses yeux) et du calculateur (devant sa main).

Ivan Vagner jour ici le rôle de l'ingénieur de vol, placé dans le compartiment orbital du soyouz. On remarque la présence du laser à impulsions (devant ses yeux) et du calculateur (devant sa main).

Amener le soyouz à la station : les compétences de rendez-vous et d'amarrage manuels du vaisseau à l'ISS ont été développées par les membres russes de la mission ISS-72 (Soyouz MS-26).

Les cosmonautes Alexeï Ovchinine et Ivan Vagner se sont entraînés sur le simulateur Don-Soyouz.

Habituellement, le rendez-vous avec la station s'effectue automatiquement, mais les cosmonautes doivent être préparés à une situation d'urgence et être capables de contrôler le vaisseau spatial manuellement.

Pour passer en commande manuelle, plusieurs conditions sont remplies :

▪️ avant que le Soyouz n'entre dans l'ombre il doit rester plus de 25 minutes ;
▪️ la distance entre les deux objets doit être de moins de 2 kilomètres ;
▪️ la troisième correction de trajectoire du navire doit avoir eu lieu ;
▪️ L'ISS doit être dans le champ de vision des instruments visuels.

On le voit les conditions sont liées pour beaucoup à la visibilité.

L'opération est effectuée par le commandant: il contrôle le mouvement du véhicule de descente, régule les vitesses dans le canal longitudinal et amortit les vitesses latérales, et maintient l'orientation du vaisseau spatial par rapport à l'ISS.

Il est aidé par un ingénieur de bord, qui a pris position dans le compartiment orbital [la "sphère" à l'avant du soyouz]. Des équipements y sont installés pour déterminer les paramètres du mouvement relatif du navire. En particulier un LDI, un télémètre laser à impulsions conçu pour déterminer la distance du vaisseau par rapport à l'ISS, et une unité de calcul de coordonnées pour déterminer la vitesse de déplacement.

Le commandant de bord utilise les données transmises par l'ingénieur de bord.

Avant l'approche finale, un survol a lieu vers un port d'amarrage spécifié depuis la Terre (il y en a quatre sur l'ISS). Ensuite, si nécessaire, un virage en roulis et un vol stationnaire sont effectués à une distance de 250 à 160 mètres.

Source: TsPK/Roscosmos; Crédits photographiques: Pavel Shvets/TsPK/Roscosmos

Soyouz MS-24 sur le charriot de la chambre à vide.

Sur cette image (Soyouz MS-24 en préparation) on voit la protubérance sur le compartiment orbital, en forme de camembert, avec son hublot d'observation (recouvert d'un cache rouge) qui permet à l'ingénieur de bord de viser l'ISS. Image d'archives.

Alexeï Ovchinine à l'entraînement. Observez l'image de l'ISS dans le périscope.

Alexeï Ovchinine à l'entraînement. Observez l'image de l'ISS dans le périscope.

Alexeï Ovchinine à l'entraînement. Observez l'image de l'ISS dans le périscope.

Alexeï Ovchinine à l'entraînement. Observez l'image de l'ISS dans le périscope.

Les écrans de contrôle du simulateur Don-Soyouz pendant l'entraînement.

Les écrans de contrôle du simulateur Don-Soyouz pendant l'entraînement.

Les écrans de contrôle du simulateur Don-Soyouz pendant l'entraînement.

Les écrans de contrôle du simulateur Don-Soyouz pendant l'entraînement.