L’argent pour la création de nouveaux satellites en orbite géostationnaire n’a pas encore été alloué

Décollage de Protn-M/Briz-M avec les satellites Ekspress AMU3 et 7 depuis la pas de tir 200/39 de Baïkonour en 2021.

Le développement ultérieur des systèmes de communication par satellite Ekspress et Yamal avec des appareils en orbite géostationnaire n'est actuellement pas financé.

Sergueï Prokhorov, directeur du département des programmes avancés et du projet Sfera de Roscosmos, en a parlé aux journalistes.

"Des constellations prometteuses sur des orbites non géostationnaires sont en cours de développement, et mais l'orbite géostationnaire (GSO - une orbite circulaire proche de la Terre avec une altitude d'environ 36 000 km - note TASS) n'est actuellement pas financée", a-t-il déclaré.

Selon lui, d'ici 2030, la vie active de certains satellites de communication géostationnaires russes prendra fin, et sur les six nouveaux appareils nécessaires, seuls deux ont actuellement été commandés pour la production.

"Cette question nécessite un débat : lors du développement à long terme de constellations en orbite basse et moyenne, nous ne devons pas oublier les systèmes de communication par satellite en orbite géostationnaire, il est nécessaire de poursuivre leur maintenance et leur développement", a souligné Prokhorov.

Comme l'a déclaré Alexeï Voline, directeur général de l'entreprise d'État Space Communications, dans une interview accordée à TASS en avril, d'ici 2030, il sera nécessaire de remplacer une partie importante des appareils russes en orbite géostationnaire. L'un d'eux, "Express-AMU4", sera le premier appareil russe fabriqué sans l'utilisation de composants étrangers. Voline a ensuite indiqué que l'assemblage du satellite devrait commencer cet automne et qu'il sera terminé en 2026.

Source: TASS; Crédit photographique: Roscosmos