Retour demain 27 septembre de Soyouz MS-23: quelques données
Ils font leurs valises pour l'ISS ! Demain, le module de descente Soyouz MS-23 devrait ramener sur Terre les cosmonautes Sergueï Prokopyev et Dmitry Peteline [et Frank Rubio].
L’entrée de la capsule dans l’atmosphère est l’une des étapes les plus « dures » de la descente :
- à une vitesse d'environ 8 km/s, l'appareil surmonte la résistance de l'air ;
- la couche externe de la capsule brûle littéralement dans le plasma à 2000℃ ;
- les surcharges atteignent 5g ;
- le contact radio avec l'équipage disparaît (provisoirement).
Même dans ces conditions, le système guide le navire dans un mode de descente contrôlée, la vitesse est réduite de 7,9 km/s à 240 m/s.
- A environ 10 km d'altitude, un parachute frein se déclenche. Cela réduit la vitesse de près de 3 fois ! Pour les cosmonautes, c’est un moment sensible, c’est un euphémisme.
Lorsque le parachute principal s'ouvre, la vitesse chute à 20 m/s. La descente est douce, mais incontrôlable - cela dépend du vent. Mais les sauveteurs sont déjà en alerte, « accompagnant » l’appareil jusqu’à son atterrissage.
D'ailleurs, le parachute s'ouvre exclusivement automatiquement. Il n’y a pas de commande « manuelle » depuis le vaisseau. Mais après l'atterrissage, le commandant doit déconnecter l'un des fils pour que le dôme ne se transforme pas en « voile » au vent et traîne la capsule sur le sol [ce qui arrive de temps en temps].
Source: Energuya/Roscosmos, Crédit photographique: Roscosmos