Impression 3D d’une pièce fonctionnelle par l’équipage russe

L'imprimante 3D à l'oeuvre sur le segment russe de l'ISS.

L'imprimante 3D à l'oeuvre sur le segment russe de l'ISS. La pièce en cours est en bas au centre de l'image.

Les membres d'équipage russes de la Station spatiale internationale (ISS) ont pu imprimer en 3D un support de caméra, rapporte le correspondant spécial de TASS, le cosmonaute de Roscosmos Dmitry Peteline.

Selon lui, il s'agit de la première pièce fonctionnelle imprimée par des cosmonautes russes sur l'ISS.

Avant il y avait eu des essais.

"La caméra de contrôle sera installée sur la fenêtre du module de laboratoire polyvalent Naouka à l'intérieur de la station pour surveiller le processus d'amarrage du sas", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il n'y avait plus assez de support rigide sur l'ISS.

L'imprimante 3D a été livrée pour des expériences à l'ISS à bord du vaisseau spatial Progress MS-20 en juin dernier, le cosmonaute Oleg Artemyev a été le premier à la tester. L'expérience est consacrée au développement de technologies additives pour la production de produits à partir de matériaux polymères dans des conditions spatiales. 

À l'avenir, l'utilisation de ces technologies permettra aux cosmonautes des stations orbitales proches de la Terre de fabriquer les pièces et outils nécessaires directement dans l'espace, sans attendre leur livraison sur des vaisseaux de transport depuis la Terre.

Pour rappel: Le 17 novembre 2021, TASS et Roscosmos ont signé un protocole de coopération, selon lequel le bureau de l'agence a été ouvert sur l'ISS. Le cosmonaute Alexandre Misurkine est devenu le premier correspondant spécial de TASS. Son vol a duré 12 jours. Le cosmonaute Oleg Artemyev est devenu le deuxième correspondant spécial de l'agence. Maintenant, Dmitry Peteline travaille au bureau TASS sur l'ISS.

Source et crédits photographiques: cosmonaute Dmitry Peteline/TASS/Roscosmos

La pièce finie, devant l'imprimante 3D.

La pièce finie, devant l'imprimante 3D. Comme on peut le voir la pièce n'est pas parfaite. C'est assez souvent le cas sur Terre, alors dans l'espace... Expérience intéressante car sur Terre l'effet de gravité oblige pour certaines pièces à imprimer des "piliers" de soutien. Ici il ne devraient pas être nécessaires. Mais quid d'éventuels mouvements et vibrations de la station?