Mission ISS-69 on se prépare déjà au TsPK

L'équipage dans le simulateur du segment russe de l'ISS.

L'équipage dans le simulateur du segment russe de l'ISS.

Le mardi 18 octobre, au Centre d'entraînement des cosmonautes (TsPK), l'équipage principal de l'expédition ISS-69 s'est exercé à agir en cas de rejet de substances dangereuses dans l'atmosphère de la station. La formation a été suivie par les cosmonautes de Roscosmos Oleg Kononenko, Nikolaï Choub et l'astronaute de la NASA Loral O'Hara.

L'ammoniac (gaz) est la substance la plus toxique de la station, affectant négativement les organes respiratoires, les muqueuses et la peau humaine. A l'état liquide, il est présent dans les circuits de régulation thermique externe du segment américain, il n'est pas présent sur le segment russe de l'ISS. Mais en cas de rejet d'urgence d'une substance, l'atmosphère de toute la station est menacée et l'équipage doit connaître la procédure pour parer à une telle urgence.

Lorsque de telles substances sont éjectées, une alarme se déclenche, les cosmonautes et les astronautes enfilent des masques d'urgence avec filtres, ferment les écoutilles entre les segments russe et américain, puis utilisent un équipement spécial pour mesurer la concentration de la substance dans l'air.

Une alarme déclenchée dans le cadre d'une telle situation d'urgence peut être fausse. Mais si une fuite se produisait, il y a une chance de purifier l'atmosphère dans le segment russe en utilisant des filtres spéciaux. Dans une situation où les lectures des instruments dépassent les valeurs autorisées, l'équipage doit être transféré dans le vaisseau spatial habité de transport et quitter la station.

Les cosmonautes qui volent sur Soyouz participent aux exercices d'entraînement aux actions lors de la libération d'une substance toxique sur le simulateur du segment russe de la Station spatiale internationale (ISS RS), et incluent plusieurs scénarios de travail.

Afin de réaliser le scénario avec sortie de station, la deuxième partie de l'entraînement se déroule dans le hall du simulateur Soyouz, où l'équipage s'exerce à la « descente urgente ». Il est également chargé d'enfiler la combinaison spatiale tout en portant un masque d'urgence avec filtres.

Aujourd'hui, les cosmonautes et l'astronaute de l'équipage principal de la prochaine expédition 69 vers l'ISS ont développé avec succès les compétences nécessaires pour parer à une telle situation d'urgence, ont montré un travail bien coordonné et des résultats élevés.

Source : TsPK/Roscosmos; Crédits photographiques: Andreï Shelepine/TsPK/Roscosmos

Oleg Kononenko consulte la documentation.

Oleg Kononenko mesure le taux de pollution.

Nikolaï Choub fait de même dans un autre module du segment russe de l'ISS (simulateur).

Nikolaï Choub fait de même dans un autre module du segment russe de l'ISS (simulateur).

Loral O'Hara équipée du masque avec filtre.

Loral O'Hara équipée du masque avec filtre.

Il s'agit maintenant de revêtir les scaphandres tout en portant les masques.

Il s'agit maintenant de revêtir les scaphandres tout en portant les masques.

Encore moins facile que sans masque.

Encore moins facile que sans masque.

Il faut fermer le scaphandre.

Il faut fermer le scaphandre.

Loral O'Hara avec masque et scaphandre.

Loral O'Hara avec masque et scaphandre.

L'équipage gagne le simulateur Soyouz.

L'équipage gagne le simulateur Soyouz.

Oleg Kononenko consulte la documentation de bord sur tablette pendant que ses collègues s'installent dans le soyouz.

Oleg Kononenko consulte la documentation de bord sur tablette pendant que ses collègues s'installent dans le soyouz.

Tout le monde est installé pour "quitter la station".

Tout le monde est installé pour "quitter la station".

Les instructeurs et contrôleurs au sol également.

Les instructeurs et contrôleurs au sol également.

Une fois dans le soyouz les masques ne sont plus nécessaires.

Une fois dans le soyouz les masques ne sont plus nécessaires. Ici Nikolaï Choub.