La rencontre avec les responsables du lancement.
Le fait que ce vol habité présente des caractéristiques inédites (un seul cosmonaute professionnel à bord accompagné d'une actrice et d'un réalisateur pour tourner un film de fiction à bord de l'ISS) nous donne l'occasion de voir des photographies prises dans une ambiance moins contrainte qu'à l'habitude.
Ne boudons pas notre plaisir et profitons des images commentées ci-dessous que nous offrent le TsPK (le Centre de Préparation des Cosmonautes) et Roscosmos.
Le début de la dernière étape de la préparation d'un vol dans l'espace est la formation préalable au lancement des équipages à Baïkonour. Le 19 septembre, les cosmonautes et les participants aux vols spatiaux sont donc arrivés au bâtiment d'assemblage et d'essai du site 254 du cosmodrome pour suivre le premier entraînement (dit de "fitting") dans le vaisseau spatial de transport habité Soyouz MS-19. En plus de "l'ajustement" du vaisseau spatial, pendant la formation, les combinaisons de vol "Sokol KV-2" sont essayées et testées pour leur étanchéité.
«Il convient de noter que jusqu'à ce jour, l'équipage principal ne s'est entraîné que sur des simulateurs d'engins spatiaux. Même Anton Shkaplerov ne s'est pas assis jusqu'à présent dans son vaisseau avant de partir pour le Kazakhstan. Par conséquent, pour Youlia et Klim aujourd'hui, il y a beaucoup de nouveautés: dans le simulateur, il s'avère qu'il y a beaucoup plus d'espace. L'entrée dans le vaisseau spatial est également particulière: si sur le simulateur on a la capacité d'entrer par l'entrée technologique [qui n'existe pas sur le vrai vaisseau NDLR KN], alors aujourd'hui, le cosmonaute et les participants au vol spatial prennent place en passant par le compartiment utilitaire puis par l'écoutille. Par conséquent, au début, ils ont essayé de pénétrer dans le Soyouz en combinaisons de travail, et après le déjeuner, ils ont fait la même procédure en combinaisons spatiales. C'est une opération très responsable et spécifique, car la combinaison spatiale augmente le volume du corps. Par conséquent, vous devez faire extrêmement attention à ne rien casser ou bloquer pendant l'entraînement sur le vaisseau », a expliqué Oleg Artemyev de l'équipage de réserve.
Oleg Artemyev a effectué deux expéditions vers l'ISS et a été à plusieurs reprises un remplaçant pour ses collègues, donc tout lui est familier à Baïkonour. Les participants [de réserve] aux vols spatiaux Alexeï Doudine et Alyona Mordovina ont vu pour la première fois les installations du cosmodrome.
« L'échelle est impressionnante ! J'ai toujours pensé que la production et le Soyouz lui-même étaient plus compacts. Désormais, le bâtiment du MIK compte un nombre record de vaisseaux à différentes étapes d'assemblage - et c'est incroyable », a déclaré Alexeï Doudine.
" Tout ce qui se passe à Baïkonour dépasse plusieurs fois les attentes les plus folles de mon voyage. J'ai vu dans l'enregistrement comment les fusées décollent, comment les cosmonautes s'entraînent, mais personnellement, je n'ai pas participé à ces processus. Par conséquent, tout ici est très intéressant pour moi, je fais beaucoup de choses, je regarde, j'étudie !" a noté Alyona Mordovina en partageant ses impressions.
Le lancement du véhicule de transport habité Soyouz MS-19 est prévu pour le 5 octobre 2021. La durée prévue de l'équipage de l'ISS-66 est de 174 jours. La durée approximative du travail des participants aux vols spatiaux sur l'ISS n'est pas inférieure à 12 jours.
Sources: TsPK/Roscosmos
L'équipage principal de Soyouz MS-19. Youlia Peresild regarde déjà vers les étoiles.
L'équipage principal de Soyouz MS-19.
L'équipage de réserve de Soyouz MS-19.
Anton Shkaplerov, le commandant de Soyouz MS-19.
Anton Shkaplerov, le commandant de Soyouz MS-19.
Anton Shkaplerov, le commandant de Soyouz MS-19.
Anton Shkaplerov, le commandant de Soyouz MS-19.
Klim Shipenko, le réalisateur (les Russes disent régisseur) du film.
Klim Shipenko, le réalisateur du film.
Klim Shipenko, le réalisateur du film.
Klim Shipenko, le réalisateur du film.
Photo intéressante: ce que présente Klim Shipenko pourrait s'appeler le "gratte nez". Ce petit accessoire est fixé à l'intérieur de la visière de la combinaison spatiale et permet au cosmonaute littéralement de se frotter le nez ou une autre partie accessible du visage quand il n'y a plus accès (visière fermée) au cas où ça démange...
L'actrice Youlia Peresild en train de fermer sa combinaison spatiale.
Anton Shkaplerov et Klim Shipenko échangent.
Youlia Peresild ferme sa combinaison sous le regard des techniciens de la société NPO Zvezda qui la fabrique.
Youlia Peresild ferme sa combinaison et plaisante avec les techniciens de Zvezda.
Youlia Peresild ferme sa combinaison et plaisante avec les techniciens de Zvezda.
Les cosmonautes sont prêts pour tester l'étanchéité des combinaisons.
Anton Shkaplerov est le premier à s'installer dans le siège Kazbek pour tester l'étanchéité du scaphandre.
Anton Shkaplerov.
On mets les gants internes puis les gants du scaphandre qui sont marqués à ses initiales.
La visière est fermée et la pression est augmentée dans la combinaison. La pression ne doit pas baisser pendant un temps donné (une dizaine de secondes peut-être). Notez que le cosmonaute est équipé d'une sur-visière à bord rouge qui protège la vrai visière lors des manipulations des scaphandre sur Terre.
Klim Shipenko "chausse" ses gants internes.
La combinaison est de KLim Shipenko est mise en surpression. On voit que le scaphandre est gonflé. Cela mime la différence de pression en cas de dépressurisation de la cabine soyouz.
Alyona Mordovine aide Youlia Peresild avec la manomètre du scaphandre.
Youlia Peresild suit le même processus. Mise en place des gants internes.
Discussion entre Anton Shkaplerov et Klim Shipenko.
Youlia Peresild prend un petit selfy sur fond d'image de l'ISS.
Photo de groupe pour les deux équipages de Soyouz MS-19.
Il faut mettre des sortes de bottes pour que les cosmonautes puissent se déplacer dans le hall d'assemblage et rejoindre leur vaisseau en cours de préparation. Ici l'équipage de réserve.
L'équipage de réserve de Soyouz MS-19.
Visite du vrai vaisseau Soyouz MS-19.
Klim Shipenko pénètre dans Soyouz MS-19.
Youlia Peresild va faire de même.
L'équipage de réserve installé dans le module de commande (encore appelé module de descente) de Soyouz MS-19.
Les équipages et leur scaphandre gonflé qui va le rester sur un temps long pour éventuellement détecter une petite fuite.