Un scaphandre de type Orlan en bord de bassin.
L'hydrolaboratoire du TsPK était indisponible depuis plusieurs années.
Le voici qui va reprendre du service, après une rénovation assez longue. De nouvelles sorties dans l'espace seront nécessaires d'ici un an, lorsque le MLM (Naouka) sera lancé et aura rejoint l'ISS au printemps 2021.
L'hydrolaboratoire que l'on peut aussi désigner par le terme plus commun de "piscine" commence ses tests. Dans la pratique il s'agit de vérifier le bon fonctionnement des scaphandres utilisés, des systèmes pour déplacer les cosmonautes et leur scaphandre, et des appareils divers de communication et de surveillance de l'activité immergée.
Les premiers tests ont été réalisés le 22 mai avec un mannequin, en fait avec une scaphandre lesté mais avec personne à l'intérieur. Si la "piscine" mime l'espace ce n'est toutefois pas la même chose et une cohorte de plongeurs accompagne les cosmonautes lors de leur "sortie/plongée". La semaine prochaine les tests se poursuivront.
Source et crédits photographiques: TsPK/Roscosmos
Aperçu des modules du segment russe de l'ISS immergés dans le bassin de l'hydrolaboratoire du TsPK à la Cité des étoiles près de Moscou.
Comme on peut mieux le voir sur cette image, certains modules ne sont pas reproduits en totalité afin de gagner de la place, seul les éléments complexes le sont, en particulier les zones de liaison. Notez la présence de nombreux trous qui ont permis à l'air de s'échapper lors de l'immersion de l'ensemble.
Les cosmonautes (absents dans ce cas) sont déplacés au-dessus du bassin à l'aide d'un treuil.
Une image montrant le treuil utilisé et la coupole protégeant l'hydrolaboratoire.
Immersion du scaphandre.
L'activité dans le bassin peut être observée à travers des hublots disposés à différentes profondeurs.
Un hublot central permet la communication visuelle entre les plongeurs et les opérateurs.
L'opérateur général a également des écrans de contrôle lui permettant d'avoir une vue de l'ensemble du bassin.
Opérateurs et personnels médicaux sont présents pour surveiller l'ensemble des opérations.
Une vue des exercices avec le scaphandre (vide dans le cas des tests présents) et les plongeurs accompagnants.