Oleg Skripochka et Jessica Meir affrontent les g

Le choix de l'épreuve. Oleg Skripochka et Jessica Meir.

Pour l'équipage de Soyouz MS-15 (celui qui sera lancé le 25 septembre) c'est le moment des examens.

Cette fois-ci il s'agissait de l'épreuve en centrifugeuse qui consiste à subir une avarie lors du retour dans l'atmosphère et de devoir prendre le contrôle manuel du module de descente tout en subissant des effets de l'accélération (les fameux g).

Dans l'équipage de la mission ISS 61/62/EP19 seuls les "vrais" cosmonautes, le russe et l'américaine, mais pas le passager indien (dit "participant"), subissent cette épreuve.

Durant l'examen en centrifugeuse TsF-7, les cosmonautes subissent des accélérations à la fois durables et brèves. Ces accélération varient avec un maximum situé entre 4,5 et 4,8 g, ce qui correspond au maximum enregistré lors d'un retour sur Terre classique (au lancement l'accélération atteint un maximum de 3 g, des conditions bien plus douces...).

La prise de contrôle manuel du module de retour, en cas de la défaillance totale de l'ordinateur de bord, doit se faire le plus vite possible: en effet chaque seconde de retard conduit à une déviation de 8 Km au sol ce qui peut rapidement éloigner de façon importante le point d'atterrissage du module et complique la récupération rapide des cosmonautes. Le jeu consiste donc à réagir rapidement puis de réaliser une descente au plus près possible du point prévu.

Les deux cosmonautes ont été déclarés bons pour le service.

Source et crédits photographiques: Roscosmos/TsPK

Jessica Meir dans la nacelle de la centrifugeuse TsF-7.

Un contrôleur dialogue avec le cosmonaute dans la centrifugeuse.

Oleg Skripochka lors de son installation dans la nacelle de la centrifugeuse TsF-7.