Meteor-M n°2-2 sur le pas de tir
Le convoi portant le lanceur va sortir du MIK, tiré par une locomotive diesel.
La tradition est respectée, ou plutôt perpétuée puisqu'à Vostochny on ne fait que reprendre les traditions de Baïkonour ou Plesetsk et que ce n'est que le cinquième lancement depuis ce cosmodrome: ce matin à l'aube le convoi emportant le lanceur Soyouz 2.1b et ses multiples charges (dont la principale Meteor-M n°2-2) a gagné le pas de tir pour l'installation de la fusée en position verticale.
Il ne faisait pas beau au cosmodrome Vostochny: ciel couvert et il avait plu.
Le lancement est prévu pour vendredi 5 juillet à 7h41 heure de Paris.
Ci-dessous le roll-out du lanceur en images avec des commentaires intéressants.
Source et crédits photographiques: Roscosmos/TsENKI
Au terme d'un trajet ferroviaire assez court (quelques kilomètres) le lanceur se présente par l'arrière à l'arrière de la tour de service (pour le moment en position reculée par rapport au carneau). A l'arrière plan, tout au fond, à côté d'un bus blanc, on distingue la locomotive qui l'a tiré, avant qu'une seconde locomotive ne prenne le relais afin de présenter le lanceur dans le bon sens. Le lanceur, toujours en position horizontale, va passer sous la tour de service.
Vue du côté opposé on voit très bien comment le lanceur peut "traverser" la tour de service pour gagner le pas de tir lui-même, dont on aperçoit 2 des 4 "pétales".
Ca y est, le lanceur est passé sous la tour de service.
L'arrière du lanceur pointe vers le pas de tir. Le personnel déconnecte les arrivées d'air thermo-régulé le temps de verticaliser le lanceur.
Vue du lanceur depuis la tour de service. Les 4 "pétales" de la "tulipe" du pas de tir sont bien visibles ainsi qu'au centre les deux mats ombilicaux.
Une fois relevé le lanceur, le support d'érection est rabaissé à l'horizontale pour qu'il puisse quitter le pas de tir. Notez sur celui-ci l'inscription "TsENKI" en russe.
Vue du bas du lanceur et des bras noirs qui le stabilisent. Ces bras ne font que stabiliser le lanceur à la verticale et permettre différentes connexions: ce sont les "pétales", précédemment décrites qui soutiennent réellement le poids du lanceur au niveau des attaches supérieures des blocs périphériques.
En levant la tête, on distingue parfaitement les pétales bleus qui supportent les blocs périphériques du lanceur.
Vue d'ensemble: la tour de service est ici toujours reculée.
Toujours une vue d'ensemble prise depuis l'extrémité du carneau.
La tour de service, mobile, se rapproche.
La tour de service recouvre le lanceur et les structures de soutien.
Les mats ombilicaux (avec leurs contre-poids blancs) sont rapprochés. Ces poids suffiront à écarter les mats le moment venu lors du décollage.
Un coup d’œil vers le bas montre que le lanceur est enfoncé au-dessous du plan de la table de lancement. Notez les bandes blanches caractéristiques de la version 2.1 du lanceur soyouz (ici 2.1b).
Vu de tout en haut, on se croirait à Kourou sur l'ensemble de lancement Soyouz: normal l'idée d'utiliser une tour mobile pour protéger le lanceur sur le pas de tir a été inauguré là-bas. Le personnel sera bien au chaud (ici) ou au frais (là-bas), en tout cas dans des conditions plus confortables qu'à Baïkonour ou Plesetsk où il est soumis au vent et aux intempéries.